Le gisement mésolithique de Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne) reposait au fond d’un ancien chenal colmaté de la Seine. La fouille de ce site, daté de 7000 ans avant J.-C., a été rendue possible grâce au pompage de la nappe phréatique. Il a livré, en plus de la pirogue en pin, sept pièces en vannerie : six d’entre elles, de forme conique, ont été interprétées comme des fragments de nasse à poissons.
Ce fragment de nasse, l’un des mieux conservés à ce jour, a été lyophilisé. Il est fabriqué en vannerie cordée selon une technique encore utilisée actuellement. Les montants, en troène, sont maintenus par des brins en fibre de pin, cordés par paire et espacés de quelques centimètres. Le bord est renforcé d’une baguette en bois.
Les premières traces de vanneries sont apparues au Proche et Moyen Orient entre le IXe et le Ve millénaire avant J.-C.