Collections

Les prospections de surface

À partir des années 1950, les labours sont devenus plus profonds du fait de la motorisation agricole et ont entraîné une destruction des sites archéologiques les plus faiblement enfouis. Néanmoins, même lorsqu'une fouille archéologique n’est plus possible, la collecte des objets remontés à la surface du sol par les charrues permet un repérage des sites utiles à la connaissance.

Des collections très diversifiées

Le matériel collecté est essentiellement constitué de silex taillés et de fragments de poteries, parfois de matériaux de construction et d’objets en métal. Ces vestiges datent de toutes les périodes, de la Préhistoire la plus ancienne (le Paléolithique ancien) jusqu’à l’époque gallo-romaine.
Des prospecteurs ont ainsi constitué des collections très importantes. C'est le cas par exemple de la collection Michel Heurteau, acquise entre 1980 et 2000, et des collections Jean-Pierre Robin et André Wateau, données au musée départemental de Préhistoire d’Île-de-France en 2009.

Une meilleure connaissance du territoire

Les prospections ont permis de sauver des objets de sites aujourd’hui totalement détruits et donc de garder la trace de leur emplacement et de leur contenu. Elles contribuent à l’étude de l’occupation des sols et du peuplement du territoire.