La sépulture n° 5, fait partie d’un ensemble de cinq tombes à incinération datables des environs de - 1350 à -1150 ; elle est la plus riche et la mieux conservée. Placée au centre d’un enclos circulaire, elle est composée d’une grande urne en terre cuite avec couvercle et d’un ensemble d’objets non incinérés, déposés sur les os brûlés du défunt. Cet ensemble d’objets comportait divers accessoires et effets personnels en bronze (rasoir, poignard, pincette, hameçons, etc.), mais aussi un fléau de balance en os, des fragments d’or, un grain d’ambre, une petite hache polie en roche verte, etc.
Les observations faites au moment de la fouille laissent penser que ces objets étaient enfermés dans une sacoche en matériaux organiques qui s’est décomposée. La présence de fragment d’or et du fléau d’une balance ont permis d’émettre l’hypothèse que cette tombe est peut-être celle d’un orfèvre.