Conférence
Présentation du livre « Préhistoire, nouvelles frontières »
Musée de Préhistoire d'Île-de-France
Modalités : Réservation conseillée
Tarification : Gratuit
Suite à la parution de « Préhistoire, nouvelles frontières », le 20 avril 2023 aux Éditions 54, le musée de Préhistoire d'Île-de-France organise une soirée de présentation de l'ouvrage.
Cette séance réunira les auteurs de l'ouvrage Jean-Michel Geneste, Philippe Grosos et Boris Valentin.
À l'issue de la discussion, vous aurez la possibilité de poser toutes vos questions à nos invités. Enfin, la librairie du Hérisson proposera l'ouvrage à la vente et les auteurs se prêteront de bonne grâce à l'exercice de la dédicace.
- Jean-Michel Geneste est conservateur général du patrimoine, il est notamment le coauteur de « l’Atlas de la grotte Chauvet-Pont d’arc » aux Éditions de la MSH (2020).
- Philippe Grosos est professeur de philosophie à l’université de Poitiers. Spécialiste d’art paléolithique et de Préhistoire, il est notamment l’auteur de plusieurs livres aux Éditions du Cerf, notamment « Des profondeurs de nos cavernes ». Préhistoire Art Philosophie (2021).
- Boris Valentin est professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur, avec Jean-Michel Geneste, de « Si loin, si près. Pour en finir avec la Préhistoire » (Flammarion, 2019).
L’archéologie préhistorique, inventée il y a à peine deux siècles, est une science récente ; c’est également une science en constante évolution dont les frontières restent pour bonne part indéterminées. Ce qu’elle est aujourd’hui devenue n’a plus guère à voir avec ce qu’elle a pu être. Progressant vite dans l’acquisition des savoirs, cette discipline est désormais le nom d’une science sachant rassembler autour d’elle des compétences exceptionnellement nombreuses (géologiques, climatologiques, écologiques, zoologiques, paléoanthropologiques, etc.).
Aussi l’ambition de cet ouvrage est-elle multiple. Interrogeant la provenance de cette discipline et l’évolution de ses rapports avec bien d’autres sciences, il s’agit tout d’abord de faire le point sur l’état des avancées en cours, d’en proposer comme une cartographie. Et, pour cela, quelques-uns des meilleurs spécialistes de la discipline ont été sollicités. Mais il s’agit tout autant, d’une part, de porter un regard critique sur l’épistémologie qu’elle déploie et, d’autre part, de mener une réflexion sur les défis qu’il lui faut relever afin de se rendre pleinement visible.
C’est pourquoi quatre axes de questionnements, réunissant une cinquantaine d’intervenants, ont ici été privilégiés : le rapport au temps (et à l’histoire plus récente), l’évocation de quelques récentes percées scientifiques, la confrontation aux autres sciences humaines, le partage du savoir au-delà des cercles savants.
En cela cet ouvrage, à l’instar de ce qu’a finalement toujours été la préhistoire, se veut résolument interdisciplinaire. Aussi mobilise-t-il des archéologues aux compétences multiples, des anthropologues, des historiens, des philosophes. Seule une telle interdisciplinarité peut nous permettre d’esquisser à petites touches les nouvelles frontières, dynamiques, mouvantes et toujours prometteuses, de la Préhistoire.