Conférence
Musée de Préhistoire d'Île-de-France
Modalités : Réservation conseillée
Tarification : Gratuit
Inventoriées et étudiées par le GERSAR (Groupe d’études, de recherches et de sauvegarde de l’art rupestre) depuis 1975, les gravures rupestres de la Forêt de Fontainebleau font aujourd’hui l’objet d’un projet collectif de recherches mené par Boris Valentin, professeur à l’Université Paris 1.
Des gravures dans plus de 2000 petites cavités dans les chaos de grès entre Nemours et Rambouillet, quelques animaux, des centaines de milliers de sillons souvent organisés en quadrillages... Quelle part de ces gravures est préhistorique ? À quels rituels renvoie-elle ? Où se répartit-elle dans un si vaste territoire symbolique ? Comment protéger ce patrimoine exceptionnel ? Ces questions guident un programme de recherche et de valorisation lancé par le ministère de la Culture en 2017, en partenariat avec le GERSAR, l’association de bénévoles qui a découvert et inventorié une grande part des cavités.
Boris Valentin, préhistorien, est professeur à l’Université Paris 1. Ses recherches portent plus spécialement sur les dernières sociétés de chasseurs-cueilleurs de la fin du Paléolithique récent et du Mésolithique. Il coordonne les fouilles du site magdalénien d’Etiolles (Essonne) ainsi que le projet collectif de recherche : Gravures rupestres préhistoriques dans les chaos gréseux du Bassin parisien. Etude, conservation et valorisation au moyen de l'imagerie 3D.
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