Les fouilles du site, commencées en 1964 par André Leroi-Gourhan, puis poursuivies par son équipe, ont révélé que chaque niveau d’occupation comportait plusieurs habitations.
De structures légères, ces abris s'ouvraient sur des foyers où l'on cuisait la viande en même temps que l'on y effectuait des activités de fabrication. On y confectionnait, entre autre, les armatures en silex pour les sagaies. Retrouvées en très grande quantité, usagées, cassées ou en cours de fabrication, ces armatures montrent que la confection et la réparation des armes constituaient l’une des activités essentielles des chasseurs, juste avant et au cours de la saison de la chasse. Ces habitations laissent supposer la présence de petits groupes distincts, rassemblés pour une saison de chasse.
L'hypothèse d'un camp de rassemblement et d'une chasse collective est confirmée par l'étude de la répartition des ossements entre les différentes habitations comme si, au retour de la chasse, il y avait eu partage du gibier entre les participants. Un autre type de foyers a été retrouvé : associés à des concentrations d'outils, de petits amas de débitage et de déchets de bois de renne travaillés, ils correspondent plus à des aires de travail en extérieur.